[INTERVIEW] Le site 100% indépendant qui va vous aider à arrêter de fumer !

ledeclicanticlope

« Le site 100% indépendant qui va vous aider à arrêter de fumer »

C’est ce slogan qui vous accueille quand vous arrivez sur le site ledeclicanticlope.com.

Aujourd’hui j’ai le plaisir de recevoir son créateur, ou plutôt sa créatrice, Alice.

Son histoire, sa relation avec la cigarette, son arrêt, son site, ses motivations…
Vous allez tout connaître de cette ancienne fumeuse qui a eu le déclic !

Alice c’est à toi, je te laisse la parole.

Bonjour Alice, peux-tu te présenter, nous faire découvrir ton parcours et ton histoire ?

Bonjour Axel. Merci pour ton invitation à parler de mon projet !

J’ai 34 ans et dans mon ancienne vie, j’étais une fumeuse qui travaillait dans de grandes agences de communication sur un sujet bien particulier : la cigarette ! Le design de paquets de grandes marques et l’élaboration des stratégies de communication à travers le monde ont été mes sujets quotidiens pendant de longues années … Au début j’étais séduite par ce monde de paillettes : l’industrie du tabac a beaucoup d’argent, surtout pour la communication. Alors pour nous, c’était le paradis ! Mais j’ai vite déchanté. Ils savent très bien qu’ils nous tuent et ils mettent de la poudre aux yeux à tout le monde, même ceux qui travaillent pour eux … Il m’a fallu du temps pour prendre la décision de changer de direction. 8 ans exactement. Et je l’ai fait en 2015 en créant le Déclic Anti Clope.

Parle-nous de ton site, LeDéclicAntiClope. Pourquoi ce nom ? Quel est l’objectif ?

J’ai appelé ce site le Déclic Anti Clope parce qu’en tant qu’ancienne grosse fumeuse, je savais très bien que fumer n’était pas bon pour la santé, je savais que ça me coûtait cher, je savais que je sentais mauvais, bref, je connaissais toutes les bonnes raisons d’arrêter de fumer ! Ce qu’il m’a fallu c’était une goutte d’eau de trop : un déclic. C’est ce que j’essaie de provoquer chez mes lecteurs en postant des articles « choc » sur différentes thématiques : santé bien entendu mais aussi beauté, argent, industrie du tabac, actualité, etc. Je me suis aussi fixée deux autres missions : épauler les fumeurs dans le choix de leur méthode – à travers des articles d’information, des témoignages, des interviews de praticiens – et pendant les premiers temps de l’arrêt. Le Déclic est aussi sur Pinterest. J’y ai créé 7 tableaux pour inspirer et motiver mes amis fumeurs. Je dis « mes amis » parce que je prône la bienveillance. Je sais ce que c’est d’arrêter de fumer et je sais ce que c’est de fumer. Je ne jugerai jamais personne.

Et toi, quel a été ton déclic ?

Ma grand-mère qui est morte d’un cancer du poumon. Elle avait 80 ans et elle n’a pas eu de radiothérapie ni de chimiothérapie. C’est vrai que les effets secondaires de ces traitements sont affreux et ils auraient été sans doute incroyablement difficiles à supporter à son âge. Donc j’ai vu le cancer du poumon se propager chez elle, naturellement. J’ai vu ce que la cigarette faisait et je vous épargnerai les détails. Ce que je peux vous dire c’est que j’ai réalisé qu’il était hors de question que je meure comme ça. C’est bien trop affreux, pour soi et pour ses proches. Deux ans plus tard, j’ai démissionné de mon agence qui ne voulait pas me changer de compte.

Quelle était ta relation à la cigarette ?

Dans ma famille les femmes fument beaucoup. Ma grand-mère, ma mère … j’ai reproduit. Pour moi fumer c’était être grande mais aussi sexy. J’ai donc commencé tôt. J’ai fumé ma 1e cigarette à 11 ans pour faire la maline avec les copines. Mais ma consommation restait limitée. Même si ma mère (qui vient d’arrêter) fumait énormément, il n’était pas question qu’elle me prenne avec une cigarette à la main ! Je me suis vraiment mise à fumer plus tard pendant mes études secondaires. Et là je suis devenue super accro. D’autant plus que comme j’étais officiellement grande, ça fumait sec à la maison. Je prenais ma 1e cigarette au réveil avec mon café et ensuite je fumais allègrement 20 à 30 cigarettes par jour. La cigarette faisait partie de ma vie, c’était ma copine. Celle que j’allumais quand j’étais stressée, quand j’étais heureuse, quand je m’ennuyais. Tout le temps quoi !

Avec le recul, qu’est-ce qui a été le plus dur pendant ton arrêt du tabac ?

J’ai arrêté de fumer avec des patchs parce que je savais que le manque de nicotine pouvait affecter l’humeur et je savais très bien que le vrai combat serait les habitudes. Le plus dur ça a été ça. Me rendre compte à quel point la cigarette faisait partie de ma vie et à quel point j’étais dépendante. Au début j’avais des clopes « pop-up » tout le temps : je faisais quelque chose et je me disais « tiens, une petite clope ! ». J’étais effarée par le nombre de ces mauvais réflexes. Mais plus les jours passaient, plus ces envies s’espaçaient et plus je me sentais forte. Un jour à une soirée arrosée, j’ai fumé 3 cigarettes. J’ai été malade comme un chien. Ca a fini de me dégoûter et depuis je n’ai plus jamais touché une cigarette. C’était il y a 7 ans. Aujourd’hui encore je suis très fière de moi.

Si tu ne devais en garder qu’un, quel conseil donnerais-tu aux lecteurs de DernièreCigarette pour réussir à arrêter de fumer définitivement ?

Question difficile ! Je dirais d’arrêter avec un substitut nicotinique (patchs, pastilles, spray, etc ou cigarette électronique). Arrêter de fumer c’est un changement de vie pendant lequel il faut reprendre ses marques avec de nouveaux repères. Alors si en plus de ça, on a les fringales, les crises de nerfs et les phases de craving (état de manque physique), je pense que l’épreuve sera inutilement trop dure à vivre. Surtout que rappelons-le : la nicotine ne tue pas. Ce sont les produits chimiques créés par la combustion et ceux rajoutés par l’industrie du tabac qui tuent.

Note: Merci à Alice pour ce témoignage ainsi que sa lutte contre le tabac. N’hésitez pas à aller jeter un petit coup d’œil sur son site si vous voulez en savoir plus ! 😉 

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